Travailler / Etudier

    Très souvent, les patients adultes atteints de la maladie de Pompe ont une activité professionnelle.

    Cela étant, plusieurs manifestations de la maladie ont des conséquences sur la vie quotidienne, et parmi elles, la fatigue et la douleur, ou encore une mobilité restreinte et des problèmes respiratoires. Néanmoins, en aménageant des temps de repos et en menant autant que possible une vie régulière, la plupart des personnes peuvent avoir des activités quotidiennes normales.

    Bien entendu, il convient d’avertir le service de médecine du travail de l’entreprise dans laquelle vous travaillez et, si vous le désirez, votre supérieur hiérarchique ou vos collègues. Ils pourront vous aider en cas de problème, et organiser le travail de la meilleure manière qui soit.

    Renseignez-vous également auprès de votre centre de référence à propos du statut de personne handicapée. Si vous y avez droit, de nombreuses possibilités d’aménagement de votre travail sont possibles.

    Réfléchissez également à la possibilité de réduire votre temps de travail en passant au travail à temps partiel.

    Enfin, sachez que si vous deviez être en incapacité de travail pour une durée assez longue (mutuelle), il existe en Belgique un complément aux indemnités INAMI, nommé ATP, octroyé à certaines personnes en fonction d’un score d’autonomie. Adressez-vous à votre mutuelle pour en savoir plus.

    Aller à l’école, poursuivre ses études, mener une vie d’étudiant comme tout le monde est tout à fait possible avec une maladie de Pompe. C’est même recommandé, tant pour la santé physique que mentale.

    Bien entendu, il faudra faire avec vos symptômes et vos faiblesses : vous permettre des moments de repos fréquents, planifier vos rendez-vous médicaux et de kiné, éviter les activités trop risquées ou inadaptées, etc…

    Peut-être est-il judicieux de choisir un établissement scolaire pas trop éloigné de chez vous ?

    Ou qui utilise des technologies digitales pour suivre les cours à distance ?

    Dans tous les cas, votre maladie ne doit pas vous empêcher de vivre, d’apprendre, de progresser, d’avoir des camarades de cours et de préparer l’avenir.

    Sachez aussi que, même si rien ne vous y oblige, parler de votre maladie avec quelques professeurs et/ou camarades de confiance pourra vous soulager. De plus, ils pourront vous soutenir et vous aider dans les passes difficiles, si vous ne pouvez pas assister au cours par exemple.

    D’autre part, vous pourriez également entretenir des contacts avec d’autres personnes de votre âge qui souffrent de la maladie de Pompe, via une association de patients.

    Mathilde living with Pompe disease

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